 
					                L’endométriose est une maladie qui touche de nombreuses femmes et dont le diagnostic peut prendre plusieurs années. Pour améliorer cette situation, un test salivaire innovant, l’Endotest®, est en cours d’évaluation.
Au sein des Hôpitaux Privés Rouennais – Mathilde de Rouen, cette démarche est portée par le Docteur Sanguin, Chirurgien Gynécologue, dans le cadre d’une étude clinique nationale visant à valider l’efficacité de ce test à grande échelle.
Les résultats de l’Endotest® sont disponibles en une dizaine de jours, ce qui permettrait un diagnostic plus rapide, même si la maladie n’est pas visible par imagerie.
Une étude clinique en cours
L’étude, lancée par la société Ziwig, impliquera 2 500 patientes réparties dans 80 établissements hospitaliers en France, dont les Hôpitaux Privés Rouennais – Mathilde. Elle s’étendra sur une période de 12 mois et vise à mesurer l’impact du test sur la prise en charge des patientes et leur qualité de vie.
Comment en bénéficier ?
L’étude clinique a d’ores et déjà débuté au sein des Hôpitaux Privés Rouennais – Mathilde, sous la responsabilité du Docteur Sanguin.
Cependant, le recrutement se fait selon des critères d’inclusion et d’exclusion stricts. Seuls les médecins investigateurs, dont le Docteur Sanguin, seront habilités à déterminer l’éligibilité des patientes.
Il n’est pas possible de prendre rendez-vous spécifiquement pour bénéficier de ce test : les patientes seront sélectionnées à partir des consultations déjà prévues avec les gynécologues.
Un accès élargi au test
Au total, 25 000 patientes pourront bénéficier de ce test. Les 2 500 premières participeront à l’étude clinique, tandis que les 22 500 autres pourront être testées en dehors du cadre de l’étude, dans un second temps.
Et après le test ?
Le résultat du test, qu’il soit positif ou non, ne modifiera pas nécessairement votre prise en charge médicale globale. Votre gynécologue, sage-femme ou médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié pour vous proposer une prise en charge adaptée à vos symptômes.
Le diagnostic n’est pas une finalité en soi : l’objectif reste toujours d’améliorer la qualité de vie des patientes grâce aux traitements disponibles.